Il n’est pas nécessaire d’être parfait, juste de faire de son mieux jour après jour !

L’Histoire a volé notre vie pour en faire une carrière, découvrez un autre chemin

Salut à toi, cher(e) lecteur(-trice),

Cette semaine, je me suis lancé dans la lecture de « The Pathless Path: Imagining a New Story For Work and Life » par Paul Millerd (paru en janvier 2022 et pas encore traduit en français), et j’aimerais en partager quelques réflexions que je tire de cette lecture partielle.

Dans ce livre, Millerd remet en question la mentalité que l’on rencontre généralement actuellement, c’est-à-dire qu’une carrière stable dans une grande entreprise est le chemin vers une vie réussie. Il explique que cette mentalité est le résultat de circonstances économiques et historiques uniques qui ne se reproduiront probablement pas. Dès lors, il peut être intéressant d’imaginer de nouveaux chemins vers une vie hors du chemin traditionnel. Une vie, sans chemin.

Il écrit : «La version moderne du chemin par défaut est née après la Seconde Guerre mondiale, pendant une période de croissance économique sans précédent. Ce changement de mentalité a été conduit par les États-Unis qui, en raison de leurs avantages financiers et industriels, ont connu une période de succès maintenant connue sous le nom de “long boom” au cours de laquelle des taux de croissance annuels du PIB d’au moins quatre à cinq pour cent étaient la norme.»

Il poursuit, en expliquant qu’il semblerait que tout le monde ait oublié que seulement 100 ans plus tôt, la plupart des gens travaillaient dans les fermes. Dès lors, les générations suivantes sont entrées dans l’âge adulte en pensant qu’ils pouvaient copier-coller ce que leurs parents avaient fait. Cependant, pour que cette stratégie soit effective, il manque les facteurs d’une économie américaine d’après-guerre. C’est-à-dire : la croissance économique dans tous les secteurs, une population jeune, des ménages à deux parents, des pensions généreuses et la fidélité des entreprises étaient des anomalies du passé.

«C’était une anomalie! Les masses éduquées et travailleuses continuent de faire ce qu’on leur dit, mais elles n’obtiennent plus ce qu’elles méritent.» — Seth Godin dans «Linchpin: Are You Indispensable?» (en français ici)

Ce qui est intéressant dans ce passage, c’est que cette culture est également largement répandue en Europe. D’ailleurs, aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été entouré par des gens qui évaluent la réussite de leurs pairs à leur réussite académique et/ou professionnelle. Mais il semblerait que cette vision s’essouffle.

Nombreux sont ceux de ma génération et des suivantes à rejeter ce modèle. Non seulement notre travail doit faire sens, mais surtout le travail n’est pas le centre d’intérêt principal de notre vie. Ce qui a été la norme pendant des millénaires. En fait, on retrouve énormément de cultures dans lesquelles le travail est un mal nécessaire plutôt qu’une fin en soi, encore aujourd’hui.

Je ne suis pas le meilleur exemple, car je place moi-même mon travail au centre de ma vie. J’ai la prétention de construire quelque chose de significatif par mon travail et je ne sais pas réellement expliquer pourquoi, mais il me semble que ce que j’ai à proposer au monde est important. Peut-être fais-je preuve d’un ego trop développé, mais c’est une discussion pour une autre lecture (« Ego is The enemy » – Ryan Holiday, en français ici).

Cependant, je pense qu’il y a quelque chose d’important à tirer de cet extrait. Peut-être qu’il est intéressant de réfléchir à nos propres croyances, et réfléchir à ce qui les a influencées. Notre éducation ? L’éducation des gens qui nous ont éduqués ? Notre environnement ? Le contexte historique ? Alimenter une réflexion quand à nos certitudes me semble une habitude saine.

On peut d’ailleurs retrouver une réflexion similaire dans un autre livre que je viens de lire et que je conseille : « L’almanach de Naval Ravikant » écrit par Eric Jorgenson, en collaboration avec Naval Ravikant lui-même (en anglais original ici).

Quant au livre de Paul Millerd, je vais continuer à le dévorer. Car je pense que son propos est plein d’intérêt. Au final, remettre notre bonheur personnel et collectif au centre de nos préoccupations au lieu de sacrifier notre vie pour un travail qui ne nous satisfait pas me semble être un dessein raisonnable.

« La meilleure façon pour vous et moi d’avoir de la chance, c’est si vous goûtez au succès tôt dans la vie, vous découvrirez bien vite que ça ne signifie rien. » — David Foster Wallace


J’ai voulu essayer un format différent cette semaine. J’espère qu’il t’a plu ! J’aimerais ton avis, afin de te proposer ce qui te convient le plus. Tu peux répondre à ce sondage si tu le souhaites, je tiendrai compte des résultats pour mes newsletters futures.
 
Je te souhaite une très bonne semaine, et n’oublie pas : il n’est pas nécessaire d’être parfait, juste de faire de son mieux jour après jour !
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