Il m’arrive régulièrement de passer par des périodes de doutes, de peur, de ne plus réussir à produire un quelconque contenu que ce soit. « Le syndrome de la page blanche ». Que ce soit à cause d’une recherche de la perfection, de la peur d’une réaction ou encore d’une autre cause, tout créatif y est tôt ou tard confronté. Voici comment je m’en débarrasse.
Qu’est-ce que le syndrome de la page blanche ?
Le syndrome de la page blanche n’est plus qu’une excuse aujourd’hui. Du moins, c’est ce qu’on pourrait s’imaginer.
Si l’on bloque sur quelque chose, on a qu’à essayer de faire autre chose et puis c’est bon, non ? Eh bien non. Ce n’est pas si simple.
Bien évidemment, il existe en littérature et touche tout le monde : débutants comme confirmés. Mais on peut également en souffrir d’en d’autres domaines, et notamment dans la création de contenu, et bien sûr en vidéo.
Un problème que je connais bien
Je suis régulièrement confronté à ce souci. Entre une envie de procrastiner toujours bien présente dans mon caractère et mon rejet pathologique de tout ce que je produis, car bien trop imparfait à mes yeux, j’ai un vrai souci avec ce fameux syndrome.
Ces dernières semaines sont le parfait exemple de cette situation. J’ai écrit trois vidéos différentes, filmées deux et tenté d’en monter une, et rien n’est sorti. Contrairement à certains, je ne suis pas incapable de créer quelque chose, mais je suis incapable d’en être content. Cela me frustre de plus en plus, jusqu’à arriver dans une situation où je ne suis plus content d’aucune de mes créations.
Cela signifie aussi que la formation que j’étais en train d’écrire n’avançait plus. Pour le coup, j’avais réellement le syndrome de la page blanche. Je bloquais devant une page, en étant incapable de poser un seul mot dessus. Sur papier comme en numérique.
Cette situation te semble familière ?
Toi aussi tu bloques lorsque tu veux créer du contenu ? Toi non plus tu n’arrives plus à être satisfait de ce que tu crées ? Tu bloques inlassablement sur une page vierge, sans réussir à poser le moindre mot dessus ? Tu restes coincé devant cette caméra en ne sachant ni qui dire devant ni filmer derrière ? Tu te tétanises devant ton ordinateur sans être capable d’exercer ton art ? Sans être capable de faire ce que tu fais ou ce que tu voudrais faire le mieux ?
Alors, lis ces quelques mots et essaye de les accepter, d’y croire de toutes les fibres de ton corps : ce n’est pas ta faute.
Tu n’es pas responsable de ton blocage, tu n’es pas trop perfectionniste, tu n’es pas nul, tu n’as pas soudainement oublié comment faire. Le seul responsable de cette situation est le stress. Trop de pression nuit à la passion. Je dois remercier Antoine BM pour avoir réussi à me débloquer de ce cercle vicieux. Grâce à son podcast, j’ai réussi à identifier la cause de mon blocage, et j’ai réussi à en sortir. Comment ?
« Just keep uploading »
Je me suis souvenu d’une vidéo de Casey Neistat, qui avait une « catchphrase » assez intéressante qui disait : JUST KEEP UPLOADING.
Pour sortir de ce blocage, il n’y a pas 36 solutions, il suffit de se fixer une deadline et de se forcer à sortir quelque chose. Peu importe quoi. Du moins, ça m’a suffi. Je me suis donc dit : je vais parler de mon problème, et quoiqu’il arrive cette vidéo verra le jour, même si elle n’est pas montée, même si elle est bâclée, même si elle ne me convient pas.
Alors j’ai pris une feuille et j’ai écrit des mots-clés qui décrivaient mon problème. J’ai écrit une structure autour, avec les conséquences que ça engendrait. Puis j’ai décrit ce que j’étais en train de faire. Et là comme par magie, ma feuille n’était plus blanche. Je me suis installé devant ma caméra, et en regardant ma page, les mots me venaient tout seuls. C’était magique.
J’étais débloqué, j’avais une soif incroyable d’écrire. J’ai eu pas moins de 5 idées différentes de contenu, j’ai avancé énormément dans la création de ma formation et finalement, j’ai édité ma vidéo pour qu’elle sorte le plus rapidement possible. Me voilà à écrire cet article pour l’accompagner, un petit peu après sa sortie.
Mon conseil est donc le suivant : si tu n’arrives pas à créer, prends du recul. Prends une page, décris ton problème, décris les conséquences, et te voilà devant une feuille qui n’est plus blanche. Ensuite, force-toi à sortir quelque chose, peu importe ce que c’est. Rends-le public. J’espère sincèrement que ça aura le même effet sur toi que ça a eu pour moi. À bientôt pour plus de contenu.